Numérique et transition énergétique : défis et solutions pour réduire l'impact des data centers, de l’IA et de l’obsolescence. Lisez plus !
L’essor du numérique a transformé nos modes de vie, nos manières de travailler et de consommer l’information. Cependant, cette révolution technologique a un coût environnemental de plus en plus préoccupant. Selon l’Agence de la transition écologique (Ademe), le numérique représente aujourd’hui 4,4 % de l’empreinte carbone de la France, un chiffre en nette augmentation par rapport aux 2,5 % estimés en 2018.
Cette hausse s’explique par plusieurs facteurs : la prolifération des équipements électroniques, l’augmentation des usages numériques et la montée en puissance des data centers. L’essor de l’intelligence artificielle générative, particulièrement gourmande en énergie, risque d’accentuer encore cette tendance.
Face à ces constats, il devient impératif d’adopter des stratégies pour limiter l’impact environnemental du numérique. Allongement de la durée de vie des équipements, régulation des infrastructures énergivores, sensibilisation des utilisateurs et innovations technologiques plus responsables sont autant de leviers à activer pour inverser cette trajectoire.
Les équipements électroniques – ordinateurs, smartphones, télévisions – constituent aujourd’hui près de la moitié de l’empreinte carbone du numérique. La principale cause réside dans leur fabrication, qui nécessite l’extraction et la transformation de métaux rares.
Une récente analyse de l’Ademe a identifié une cinquantaine de métaux entrant dans la composition des équipements numériques les plus répandus. Parmi eux, cinq sont considérés comme critiques : l’étain, l’argent, le ruthedium, le nickel et l’antimoine. Ces matériaux posent des problèmes d’approvisionnement, notamment en raison de tensions géopolitiques et de leur forte demande dans d’autres secteurs industriels.
Si le volume des équipements continue d’augmenter, leur part dans l’empreinte carbone globale a toutefois diminué depuis 2018 (85 % à l’époque). Cette évolution s’explique en partie par des changements méthodologiques dans les calculs, mais aussi par des avancées en matière d’écoconception, de réparabilité et de reconditionnement.
Les réglementations récentes, comme l’instauration d’indices de réparabilité ou de durabilité via la loi Agec, contribuent à allonger la durée de vie des appareils. Une économie basée sur la fonctionnalité, où l’usage prime sur la propriété, commence également à émerger, favorisant la mutualisation et la réduction du gaspillage technologique.
Un autre facteur clé de l’empreinte carbone du numérique est la montée en puissance des data centers. Ces infrastructures, qui stockent et traitent les données numériques, représentent aujourd’hui 46 % de l’impact carbone du secteur, contre seulement 15 % en 2018.
Cette hausse est due à plusieurs éléments :
Les data centers posent des défis environnementaux majeurs. En plus de leur consommation électrique colossale, ils nécessitent d’importantes quantités d’eau pour leur refroidissement et contribuent à l’artificialisation des sols.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que la consommation électrique mondiale liée aux data centers pourrait doubler entre 2022 et 2026. Cette croissance s’explique en grande partie par l’essor de l’intelligence artificielle, dont le traitement des requêtes est bien plus énergivore qu’une simple recherche sur Internet.
Les grandes entreprises du numérique, malgré leurs engagements en matière de développement durable, prévoient de doubler la puissance de calcul de leurs infrastructures d’ici 2026. En seulement deux ans, elles projettent ainsi une croissance équivalente à celle observée au cours des vingt dernières années. Cette évolution soulève une question cruciale : comment alimenter ces infrastructures sans accentuer la dépendance aux énergies fossiles ?
Face à ces défis, plusieurs leviers d’action peuvent être activés pour limiter l’impact environnemental du numérique :
La France, leader en matière de régulation de l’impact environnemental du numérique, doit poursuivre sur cette voie en anticipant les effets des innovations technologiques et en soutenant des solutions durables.
Dans un contexte où la réglementation environnementale devient de plus en plus stricte, les entreprises doivent s’adapter et adopter des pratiques plus durables. Green Consulting vous aide à franchir cette étape avec un accompagnement personnalisé pour améliorer votre efficacité énergétique et réduire votre impact carbone :
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